C’est sur l’invitation de Bruno Laplane, président du Tribunal Judiciaire de Dijon et de Olivier Caracotch, procureur de la République, que j’ai pu me rendre à cette soirée. C’était la 4ème édition de cette Nuit du Droit avec une affaire on peut dire non résolue et qui je pense fera encore couler beaucoup d’encre « ALBERT PRINCE ».
Vous allez découvrir dans la vidéo :
l’interview de Fabian Ruinet, maire de Talant, de Bruno Laplane, président du Tribunal Judiciaire de Dijon, de Amandine et Lucas qui sont en 2ème année et que vous retrouverez sur la scène pour leur plaidoirie en faveur du suicide…
Je m’excuse, mais suite à une chute à la sortie vous ne verrez pas l’interview de Olivier Caracotch, procureur de la République…
Le déroulé de la vidéo sur scène :
interventions de :Fabian Ruinet, maire de Talant et de Bruno Laplane, président du Tribunal Judiciaire de Dijon,
film Alain Decaux raconte que vous ne pourrez pas voir dans cette vidéo à cause des droits…
Puis les interventions :
Alexis Mages, Doyen de l’UFR droit sciences économique et politique chez Université de Bourgogne,
deux groupes d’étudiants sur les deux thèses avec leurs plaidoiries
Olivier Caracotch, procureur de la République et vote à main levée (à voir dans la vidéo le résultat…)
Jean-Philippe Schmitt bâtonnier de Dijon
une étudiante
les deux avocats accompagnants avec les 4 représentants des deux thèses
la part d’une représentante de la faculté de Dijon…
En quelques mots et quelques recherches sur la toile…
Albert Prince naît en 1883 à Châtenois-les-Forges dans le Territoire de Belfort. Sa carrière judiciaire débute en 1907 au parquet de la Seine. Il s’illustre pendant la Première Guerre mondiale, où de simple sergent, il s’élève au grade de capitaine. Il est par deux fois blessé au combat, décoré de la croix de guerre avec deux citations, puis obtient la Légion d’honneur. Fait prisonnier, de 1916 à 1918 il est interné dans le camp de Vöhrenbach dans le grand-duché de Bade. Il poursuit sa carrière de magistrat après 1918 et est nommé procureur de la République à Troyes, le 5 octobre 1922. Il reste à ce poste presque trois ans. À la fin des années 1920, il est nommé responsable de la section financière du tribunal de la Seine, un poste concerné par l’affaire Stavisky.
L’affaire Prince, du nom du conseiller à la cour d’appel de Paris, Albert Prince, déchiqueté par le train Paris-Dijon, dans la nuit du 20 février 1934. Des témoins signalent que le 20 février 1934, Prince a été attiré à Dijon par l’appel d’un docteur, prétendant que sa mère était mourante. Il arrive à Dijon à 16h44 par le train de Paris. Il envoie un télégramme rassurant à sa femme à 16h50 depuis la gare, réserve une chambre et pose ses affaires dans un hôtel à 17h.
Puis on ne sait plus rien. Hormis qu’à 20h42, des cheminots découvrent son cadavre sur les rails du chemin de fer, à quelques kilomètres de Dijon, au lieu-dit « La Combe aux Fées ». Soixante-trois mètres séparent sa tête éclatée de son corps écrasé par un train. La nouvelle fait la Une de la presse nationale. L’opinion est aussitôt convaincue qu’il s’agit d’un assassinat. Il se dit que cet homme intègre, dont le nom avait été associé à la sulfureuse affaire Staviski, en savait trop. On parle d’une « mafia » impitoyable, cachée dans les couloirs du pouvoir. C’est elle qui aurait éliminé ce témoin embarrassant !
Georges Simenon lui-même, mène l’enquête pour le journal à grand tirage « Paris-Soir » !
Mais l’enquête de la police piétine. On ne trouve pas de preuve d’un homicide. L’autopsie penche pour l’hypothèse du meurtre. C’est alors que l’inspecteur Pierre Bonny, « premier policier de France », est envoyé sur l’affaire pour débusquer les coupables. Il désigne trois bandits du « Milieu ». Ils ont des choses à se reprocher, mais pas sur cette affaire : la police doit les relâcher un mois plus tard.
Au bout de trois ans d’enquête et plus de 8000 procès-verbaux, on n’en sait pas plus qu’au premier jour. Certains pensent que ce n’était pas un assassinat déguisé en suicide, mais bien un suicide soigneusement planifié, et déguisé… en assassinat !
Je vous laisse découvrir cette Nuit du Droit et l’affaire Prince en vidéo et en photos…avec le résultat du vote…
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